Avant de commencer le processus de raffinement, les divers éléments de la macération issus de la première étape de production sont combinés pour former un matériau de base, d’une couleur sombre marron, que l’on appelle un « macérat ».
La production du macérat, qui contient un peu plus de 50 % d’alcool, est une étape relativement longue, exclusivement réalisée dans notre ‘Kräuterkellerei’, la « cave aux plantes » en français, située à Wolfenbüttel. Une fois le macérat filtré une première fois, il faut attendre une année complète. Durant ce laps de temps, le mélange encore très amer est entreposé dans l’un des 445 fûts de chêne allemands entreposés dans les chais, où il vieillira graduellement.
Le macérat de Jägermeister est raffiné, purifié en liqueur herbacée, testé et filtré à nouveau. Après la macération (étape 1 de la production), le premier filtrage (étape 2 de la production) et le vieillissement en fûts de chêne (étape 3 de la production), la quatrième étape de la production consiste à filtrer le macérat de Jägermeister une deuxième fois. Il est ensuite mélangé avec de l’alcool, du caramel, une solution de sucre et de l’eau adoucie. Le résultat final est le Jägermeister. L’entreposage prend certes du temps, mais les choses prennent une toute autre allure au processus de dosage, lors duquel jusqu’à 30 000 litres de Jägermeister peuvent être traités en une heure.
L’étape suivante est le troisième et ultime filtrage, où Jägermeister est d’abord filtrée une première fois, puis finement filtré. Quelle est la raison derrière cet ultime filtrage ? Le filtrage sépare les dépôts de la liqueur semi-amère pour atteindre la pureté voulue sans compromettre les arômes et la saveur. Enfin, Jägermeister est soumise à une analyse en laboratoire, où elle est scrupuleusement inspectée et approuvée par des techniciens et des chimistes alimentaires. Une fois l’aval donné, notre liqueur est entreposée temporairement dans des conteneurs en acier directement connectés à l’usine d’embouteillage.